« L’arrestation de
la savante respectée et accomplie, Dr. Homa Hoodfar, est la dernière tentative
des autorités iraniennes à cibler des individus, y compris les professeurs, en
raison de l’exercice pacifique de leurs droits à la liberté d’expression et
d’association, » a affirmé Neve dans une déclaration jeudi.
« Il est très
regrettable que quelqu’un dont l’étude porte sur le traitement de l’inégalité
des femmes puisse se retrouver arbitrairement arrêté et détenu, probablement en
isolement cellulaire, sans accès à un avocat et à sa famille.»
Hoodfar, un
professeur d’anthropologie à l’Université Concordia, a été arrêtée lundi après
avoir été interrogée par les autorités, selon sa nièce, Amanda Ghahremani.
Ghahremani a
déclaré à La Presse Canadienne mercredi que le professeur de 65 ans est à la
sinistre prison d’Evin après avoir effectué une recherche universitaire sur les
femmes du pays.
Elle a affirmé que
sa tante n’a pas été autorisée à contacter son avocat ou sa famille et que la
nature des charges retenues contre elle était floue.
Amnesty a
également exhorté Ottawa à prendre toutes les mesures diplomatiques nécessaires
pour assurer sa libération immédiate et son retour en toute sécurité au Canada.
Omar Alghabra, le
secrétaire parlementaire du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, a
affirmé que le gouvernement prend l’affaire « très au sérieux. »
« Nous sommes très
inquiets en ce qui concerne le bien-être du Dr. Hoodfar et nous voulons faire
tout ce que nous pouvons pour la faire sortir de là le plus vite possible, »
a-t-il affirmé jeudi.